Promoteur :
Les films de la Mémoire asbl
Avenue du Domaine, 21 Bte 2
1190 Bruxelles
Tél. : 02 344 76 28
Site : www.lesfilmsdelamemoire.be
Personne de contact : Monsieur Willy PERELSZTEJN
Courriel : willy.perel(at)swing.be
Production :
Réalisation d’un documentaire – auteur : Miel van Hoogenbemt
"Trois trains" sera un film de mémoire sur l’histoire de la résistance en Belgique et un outil de mémoire active car le cœur du film porte sur des actes individuels accomplis hors de toute forme de violence physique.
Synopsis :
"Trois Trains" raconte trois spectaculaires opérations de sauvetage de prisonniers qui étaient condamnés aux camps de concentration, aux camps de la mort ou aux chambres à gaz.
* Le XXe convoi Malines-Bortmeerbeek-Auschwitz : 19 avril 1943 - l’attaque d’un convoi de transport de 1.600 juifs prisonniers par 3 étudiants. Cette attaque s’est conclue par l’évasion dans un premier temps de 17 déportés et au total de 232 juifs qui s’échapperont du train au cours des heures qui suivent cette attaque.
* Le train fantôme Schaerbeek-Malines-Bruxelles : 1 au 3 septembre 1944 - une action de « grève perlée » du personnel des chemins de fer empêche les allemands de déporter par train, 1.200 prisonniers politiques de la prison de Saint-Gilles à Bruxelles vers les camps de concentration.
* Le convoi vers l’enfer de Diksmuide : 1er septembre 1944 - le sabotage de la voie de chemin de fer à Diksmuide par la résistance locale a mené à l’immobilisation d’un train de prisonniers, parmi lesquels 50 juifs de Belgique, des dizaines de prisonniers russes et des notables de la région de Lille, y compris Henri Uzan directeur de l’Institut Pasteur. Du 3 au 6 septembre 1944, pendant 3 jours et 3 nuits, à Diksmuide, Des centaines d’habitants de la ville cachent les 286 prisonniers alors même que la ville est traversée par des dizaines de milliers de soldats allemands en retraite.
Les trois actions ont en commun le sauvetage de femmes et d’hommes convoyés vers l’horreur par train mais aussi et surtout des centaines d’actes d’héroïsme individuels. Les trois attaquants du XXe convoi ne sont pas conscients des risques qu’ils prennent. Les cheminots ne se sont pas concertés pour empêcher le train des prisonniers de St Gilles d’être envoyé en Allemagne. Les habitants de Diksmuide ne se sont pas concertés pour cacher les prisonniers.
A trois reprises, de simples citoyens se dressent contre l’inacceptable. La plupart d’entre eux ne savait pas en prenant le petit déjeuner le matin que le soir ils auraient participé à une grande opération humanitaire de sauvetage. Ce sont ces trois actions que « Trois Trains » raconte.
Date :
Jusque juin 2011, travail de recherches d’historien. Particulièrement mener une recherche approfondie pour déterminer les identités et le parcours durant la guerre des 289 esclaves du mur de l’Atlantique sauvés à Dixsmuide.
Recherches de documentaliste. Collecter le matériel visuel et audiovisuel pour la réalisation du film.