Démocratie ou Barbarie

Trilogie du désastre

    Les derniers mots qu’ils ont écrits : I
    Nous sommes toujours là : II
    Antigone à Auschwitz : III
    Exposition itinérante et collective : VISAGES DE LA DESHUMANISATION

Promoteur
SMARTBE - Projet « Demain, c’est dimanche »
Rue Emile Féron 70
1060 Bruxelles
Tél: 02/542 19 85

Personne de contact : Monsieur Alfredo DIAZ PEREZ
Courriel :diazperezalfredo@yahoo.fr

Production :
- Trois livres et une exposition.
Chaque livre pose une question bien précise sur l’innommable et le génocide. L’exposition montre le visage et le corps de la déshumanisation dans les dessins faits par des déportés dans les différents types de camps hitlériens en Belgique et en Europe : son concept tente à montrer que l’humanité fondamentale, constitutive à chaque être humain, ne peut être ni ôtée, ni annihilée quelles que ce soit les tentatives faites pour nier cet attribut intrinsèque à chaque homme et à chaque femme.

TRILOGIE DU DESASTRE

TOME I : LES DERNIERS MOTS QU'ILS ONT ECRITS

Un texte en trois parties introduit les fac-similés des lettres dont il a été fait usage dans l’œuvre radiophonique et le scénario de l’œuvre. On y trouve aussi des lettres allemandes et néerlandaises dont celles de Mala Zimetbaum écrites depuis Auschwitz-Birkenau et un original d’Etty Hillesum depuis Westerbork (sous réserve).
Le texte pose deux questions principales en même temps qu'il replace les lettres dans le contexte. De quelle langue convient-il de faire usage pour nommer l'innommable? Quelle question nous pose un génocide (en l'occurrence, de quoi est faite l'espèce humaine?) et comment évite-t-on un génocide ?
Un texte sur les voies souterraines de la transmission clôt le tome I.

TOME II : NOUS SOMMES TOUJOURS LA

Un texte sur l’existence d’un musée au camp d’Auschwitz entre 1941-45 ouvre le livre. Un texte sur le corps de la déshumanisation, sur la nature et les circonstances spécifiques à leurs réalisations introduit les dessins. Ces œuvres ont été réalisées dans les camps d'internement et de transit, de concentration et d'extermination. Douze artistes sont retenus (les autres sont nommés) : Kurt Goldner, Carl Rabus, Karl Schwesig, Zber, David Brainin, Irène Spicker, Malva Schalek, Jacques Ochs, René Salme, Violette Rougier-Lecoq, Zoran Music et Peter Edel. Certains sont Juifs, d'autres non (ce sont des résistants) mais néanmoins, ils sont inclus pour deux raisons. Ils ont assisté à l'agonie des Juifs et l'ont dessinée. Ils ont vu la Shoah à l'oeuvre et leurs dessins viennent remplir un creux, viennent combler un manque dans les étapes qui conduisent un homme du camp d'internement au camp d'extermination.
Un texte sur la tragédie du négationniste clôt le tome II.
   
TOME III : ANTIGONE A AUSCHWITZ

Le jour où les Juifs ont pris le train, ce jour-là, nous aurions tous dû devenir Juifs." 
C'est un texte qui pose la question de la honte; à qui la honte appartient-elle? A travers la figure d'Antigone et son insistance dans le mythe à ce que les morts aient une sépulture, la question qui doit préoccuper est celle-ci : comment se répare-t-on de l'irréparable qui se transmet de génération en génération et crée ce sentiment de culpabilité et de gouffre. Autrement dit, comment sort-on du gouffre et d'une culpabilité instaurés par d'autres? La figure d'Antigone permet d'effectuer ce voyage dans un monde hors du réel.
Il y a chez chaque homme, une part de lui irréductible, une blessure intime qui est constitutive de son humanité, et où l'homme se réfugie quand on le blesse. C'est dans cette blessure que l’être humain vient préserver son humanité de toutes les tentatives de deshumanisation qui lui sont faites et c'est là qu'il trouve la force d'endurer des situations extrêmes et aussi d’en sortir.

 

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